Quelques petits ajouts pour l’entourage de notre nouveau coin zen.
Difficile de s’arrêter…
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Sur la paroi de la réserve d’eau (à droite) qui récupère l’eau de pluie, Marc a collé des morceaux de bambous provenant du jardin (ce n’est pas ce qui manque).
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Entre des rosiers (à gauche) qui ne fleurissent plus guère avec la canicule et une zone de groseilliers et de cassissiers ( à droite). Nous avons fait une allée de caillebotis en plastique de 60cm x 40 cm qui se « clipsent ». C’est léger, pas cher. Ils sont normalement prévus pour le passage de chevaux.
L’intérêt c’est qu’elle est légère et facile à déplacer si des Bambous indésirables percent au travers.
Nous avons d’ailleurs bien désherbé et enlevé un tas de rhizomes avant d’étaler cette allée.
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Ce n’est pas fini. Il est prévu à gauche, pour contenir le caractère « attachant » des rosiers une barrière dont le motif rappellera celui des barrières que nous avons déjà comme celle ci-dessus.
Elles auront en plus une bande de bambous pour rappeler le style du coin zen.
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Voilà, nous avons calculé les matériaux nécessaires, c’est parti!
Il y avait ce coin de jardin, coincé entre la cabane à outils et un bosquet de bambous, qui nous désespérait un peu, d’autant que cet automne, l’entreprise d’élagage nous avait gentiment débarrassé d’un tas de bambous que je gardais pour en faire des tuteurs..
Marc me proposa sur papier une évolution dans l’esprit japonais, mais je confesse que j’ai un peu de mal à visualiser des plans, même si il s’efforce de me faire ça en perspective.
Le plus dur pour lui fut de trouver le bois car, en région parisienne, ou c’est indisponible ou le bois livré est tordu, courbé bref inexploitable..
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Bref il a commandé sur Internet à une entreprise située dans l’Eure. Le bois est arrivé parfaitement emballé, propre, net un vrai plaisir
La première phase fut, à l’aide de cordons, de vérifier les volumes, la disposition, puis après concertation, vint le temps de la mortaise et du tenon, de la scie et de l’assemblage.. il adore ça..
La pose des poteau fut un peu sportive , enfoncer ces supports en alu sur 70 cm de profondeur.
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Plus il avançait dans ses travaux, plus je commençais à appréhender ce qu’il voulait mettre en œuvre et à imaginer le résultat.
J’ai servi de compagnon de chantier pour tenir les planches quand il sciait ou découpait, d’autant qu’il s’est lancé dans des découpes originales pour y faire passer les poteaux.
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Cet ensemble de lambourdes que nous avions préalablement passées au bitume pesaient leur poids une fois assemblées,
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Vient enfin le jour où nous pûmes poser la toile plastique spéciale ‘allées’, préalable indispensable avant d’y déverser des gravillons
Le plus compliqué fut la mise à niveau du passage en planches, le tout repose sur des vérins en plastique qu’il faut visser plus ou moins, enfin avec le niveau, des cales et de la patience nous y sommes arrivés.
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Vint ensuite la pose des planches en bois exotique, qu’il faut visser avec un nombre incalculable de vis, que j’ai dû tremper dans la graisse rose.
Ce fut mon boulot, Marc ne pouvant se mettre sur ses genoux depuis qu’ils sont en titane.
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Le bois brut posé, du mastic colle pour faire les joints, la tentative de lasure ne nous convenant pas, nous sommes passés au bitume noir
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Dessins des volumes, on a pu enfin faire bouillir notre cerveau pour y placer les pierres et autres éléments de décors, plantes…
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La petite fontaine à eau dont Marc a réalisé une partie, lanterne de pierre achetée..
Je dois dire qu’il en a découpé du bambou et de surcroit du bambou de notre jardin
Il a terminé par la pose d’un carillon à vent ..
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Les travaux d’électricité dans la cabane jardin , installer des prises, et puis un jour, on a branché la pompe.. touche finale de notre labeur..
Marc a même fignolé sa petite niche où il a voulu écrire « bonheur » et « sérénité » en japonais.. Là, le kanji n’est pas garanti..
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Je dois confesser que j’ai investi dans un petit appareil sans fil pour souffler les feuilles. ;
Je sais bien que pour être zen il faudrait y aller chaque matin en kimono et ramasser chaque feuille et se concentrant..Mais ça..
En tout cas.. on y a passé du temps, des efforts, de la sueur, des coupures.. et quand le médecin nous dit faut faire de l’exercice.. bon, nous on pense que ça doit aller
Sayonara
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J’étais fatiguée par le tri et le traitement des nombreuses photos, alors Marc a rédigé le texte en mon nom.