Archives de la catégorie ‘Non classé’
.
Avec le redoux, on voit arriver quelques nouvelles en plus de certaines de janvier qui restent.
.
.
bergenia, bruyère blanche
bruyère rose, chèvrefeuille arbustif,
.

.
euphorbe, hellébore blanche,
hellébore pourpre, jonquille,
.
.
perce-neige, primevère,
romarin, sarcococca.
.
Ce n’est pas énorme
mais j’ai bien confiance en mars!
.
WordPress:
J'aime chargement…
.
Cette année c’est du sérieux, je vais m’appliquer.
.
Ce sont les graines données par Mimi dont j’ai parlé dans mon billet précédent.
J’ai recherché les conseils de culture sur internet.
.
Aconit carmichaellii
- Les semis sont possibles (après stratification, c’est-à-dire passage au froid au préalable) mais les résultats sont très aléatoires.
- Les graines se récoltent à l’automne, se gardent au frigo en hiver et se sèment au printemps, sous châssis froid.
- Repiquer en godet ou en pépinière dès que les plantules sont assez solides pour être arrachées.
- Mettre les godets en place à l’automne dans un trou rempli de mélange à parts égales de terre et de terreau.
Aster white ladies
- Remplir des petits pots de terreau spécial pour semis. Les pots doivent faire entre 7 et 10 cm de profondeur.
- Semer les graines. Placer une graine dans chaque pot. Enfoncer la graine dans le sol jusqu’à ce qu’elle soit à une profondeur comprise entre 2 et 3 cm. Recouvrir légèrement de terreau le trou fait en enfonçant la graine dans le terreau.
Calendula snow princess
calendula strawberry
Le souci (calendula) se sème en avril et mai directement en place.
.
Dianthus superbus
- Semer en terrine, barquettes ou pots remplis d’un terreau spécial semis, bien drainé. Les graines doivent être à peine recouvertes de terreau. Maintenir une température optimale de 18 à 20°C. La germination prend habituellement 14 à 30 jours. Maintenir à la lumière, car cela favorise la germination. Garder la surface du terreau humide, mais pas gorgée d’eau.
- Repiquer les jeunes plants lorsqu’ils sont assez grands pour être manipulés, dans des pots individuels de 8 cm de diamètre. Acclimater progressivement les jeunes plants aux conditions extérieures.
- Mettre en place en respectant une distance de 23 cm entre chaque plant, une fois que les gelées sont passées.
Geum cosmopolitan
- Semer les graines récoltées au printemps, sous abri dès février ou en plein air dès fin avril. Vernaliser au préalable les graines récoltées en automne en les exposant au moins un mois entre 1 et 4 °C.
- Semer ensuite en terrine sur un terreau fin spécial et conserver à une température supérieure ou égale à 18/20 °C.
- Les plantules sortiront au bout de 3 semaines et seront transplantables au bout de 2 mois environ après le semis.
Monarde Scorpion
Le semis s’effectue au printemps, entre avril et juin, à partir de graines, du commerce ou issues de fleurs séchées.
- Semer finement en terrine dans un terreau « spécial semis ».
- Arroser finement, sans détremper le substrat.
- Repiquer au stade de 4-5 feuilles en godets individuels.
- Attendre le début de l’automne pour les installer à leur emplacement définitif.
Tagete Ivory
Entre février et avril, procéder à des semis sous abri en terrine à environ 20°C tandis qu’à partir de mai, ou mi-mai on peut faire des semis en pleine terre.
Zinnia lilliput salmon
Pour les semis précoces, en mars/avril,
- placer quelques graines dans des godets, légèrement recouvertes de terreau.
- Tasser modérément et arrosez, et placer les godets au chaud (au moins 20°C) pour favoriser le démarrage
.
Ce n’est pas gagné pour toutes les graines.
Déjà, je retiens que je dois mettre au frigo les graines d’aconit et de geum
.
Il y a juste un souci : il va falloir jongler avec les dates des séjours bretons (s’il n’y a pas de confinement…) car nous n’avons personne pour arroser en notre absence…
.
WordPress:
J'aime chargement…
.
Pour les fleurs,
il ne me reste de l’an dernier que des graines de pavots d’Orient.
Il est vrai que j’ai des fleurs qui se ressèment toutes seules en place:
giroflées, coquelourdes, amarantes, oenothères biennis, impatiens Balfouri.
.
Mais Mimi, une copine de blog: http://mimi1931b.canalblog.com/ m’a envoyé des graines de son jardin :
.

calendula « Strawberry », dianthus superbus,
geum « Cosmopolitan », monarde « Scorpion »
tagette « Ivory », zinnia « Liliput salmon »
.
je n’achèterai pas de graines de fleurs pour 2021 à priori.
.
Il me reste pas mal de paquets de légumes entiers
car je n’ai rien pu semer l’an dernier avec la mauvaise terre qu’on m’a livrée:
.

.
carottes, haricots nains à écosser,
laitue Appia, Laitue de Milan,
laitue blonde, mâche verte,
radis noir, radis rouges.
.
Je vais acheter :
.
.
basilic, betteraves rouges,
navets « boule d’or », ciboulette,
épinards, haricots verts,
navets violets, persil.
.
Bon, il n’y aura plus qu’à semer, en avril/mai,
c’est comme si c’était fait…
.
WordPress:
J'aime chargement…
.
…a commencer par ce que nous n’avons pas fait en janvier
.
Junipérus après la taille « en nuage »
.
DESHERBER eh oui, ce n’est jamais fini…
COUPER les rejets de bambous qui sortent un peu partout et les tiges fanées des plantes vivaces.
RECENSER les graines de fleurs et légumes qui restent et ce qui va manquer pour les futurs semis.
TAILLER en fin de mois la vigne et les pommiers
METTRE DE L’ENGRAIS aux groseilliers, framboisiers et cassissiers
FAIRE BECHER le potager et rentrer une vraie terre maraichère.
RECOLTER des topinambours
TRAITER les pommiers aux huiles d’hiver
.
A condition, bien sûr, qu’il cesse un peu de pleuvoir…
Et qu’il ne fasse pas trop froid…
.
WordPress:
J'aime chargement…
.
Ma mère possédait un trésor…
.
un trésor qui se transmettait de filles en filles.. d’épouse en épouse.. de mère en mère..
.
.
Une machine à coudre Singer..
Si j’en juge par les caractéristiques et les photos trouvées sur Internet elle devait dater des années 1910.. Ce qui pourrait coller avec mon arrière grand mère qui servait chez les bourgeois, comme on disait, et qui faisait des travaux de couture.. En tout cas c’était le trésor.. son trésor. Elle en brossait régulièrement les pieds tourmentés en fonte noire.. astiquait le coffre en bois qui protégeait l’instrument et se lamentait d’avoir perdu la poignée du tiroir.
.
.
A cette époque, la seule soie dans laquelle on pouvait se soulager était celle des patrons du « Petit Echo de la Mode ».. et encore.. Mon grand père qui devait souffrir d’une délicatesse qui n’était sans doute pas sans fondement, exigeait qu’on lui apportât ces précieux morceaux de soie car son royal derche ne supportait pas le papier journal.. donc je n’ai jamais pu expérimenter ce plaisir indicible de la réussite. (je ne connaissais pas la Rolex et la limite d’âge associée).
Ce petit journal fournissait à ma mère l’occasion de montrer son talent : « Premier prix d’éducation ménagère du canton me lâchait elle à chaque fois en riant.. ». Et donc elle faisait ses créations à partir des patrons de soie que ce journal proposait à chaque parution. De toute façon, avant son crépuscule, je n’ai jamais vu ma mère assise à ne rien faire.. jamais.. la pauvre.. au mieux elle tricotait.
.
.
Sur la grande table en bois recouverte d’une toile cirée de la cuisine.. on sortait « la boite à couture » avec les aiguilles, la craie plate, et cette énorme paire de ciseaux que je pouvais juste effleurer des yeux et qui faisait chanter la table et le tissu quand ma mère.. appliquée, sérieuse.. sa mèche sur le front suivait le tracé crayeux.. « crout crout » .. ça résonnait sur la table.. « crout crout »..
.
.
Ensuite venait le bâti.. c’est presque la pièce.. mais pas encore.. c’est cousu à gros points.. lâches.. fragiles.. Mais ça permet de se rendre compte..
Quand la pièce était jugée digne de passer à la phase suivante, on sortait la machine.. ma mère cherchait dans la boite le fil qui correspondait au tissu.. elle me levait un regard interrogateur en posant le bobineau sur le tissu.. voir ? j’acquiesçais..
.
Navette
.
Ensuite j’avais droit à préparer la navette.. mettre le petit support entre les deux pointes.. passer le fil de la bobine dans l’œilleton et ensuite pédaler, un pied en haut à gauche sur le plateau.. l’autre en bas.. Et pédaler, pédaler.. le petit bras circule dans un sens et dans l’autre guidant le fil de façon régulière.. pas trop le remplir.. mais suffisamment.. puis placer ce petit cylindre dans la navette.. un truc bizarre qui me faisait penser à un suppositoire en métal.. pourvu de fentes ..
.
.
Y passer le fil.. mettre le tout dans le réceptacle sous l’aiguille.. Placer la bobine sur son support.. faire cheminer le fil dans les différents trous.. bras.. puis.. après l’avoir humecté du bout des lèvres, le passer dans le chas de l’aiguille.. Pas facile.. petit le trou.. gros le fil.. Tirer un peu.. en haut.. en bas sur celui de la navette..
Tout cela réalisé..ma mère s’installait tel un pilote d’avion.. vérifier le tissu.. poser à plat sur les petits crans d’avancement.. abaisser le pied de biche.. caler les pieds sur le plateau… on pose doucement la main sur le volant au bout de la machine..
.
.
Un petit coup d’élan.. la courroie en cuir se tend…et « rrrraaaaa tacttttt » c’est parti.. il faut surveiller.. guider.. le tissu avance.. vite.. la bobine danse sur son axe… « rrraaaa » on avance.. on pourrait en faire des mètres.. il faut que ce soit régulier.. bien suivre le bâti.. les morceaux cousus.. on tire un peu.. « rrrrrrrrrrrrr » et on coupe les deux fils.. « Ahhh non.. avec des petits ciseaux.. pas les gros… »
Elle nous en a fait des choses avec sa machine notre Maman..
Quand mon père nous a quitté à son tour, et que j’ai dû faire les démarches.. pour calculer les taxes et autres prélèvements, le notaire nous a évalué un forfait mobilier énorme.. je ne me souviens plus mais mes pauvres parents n’ont jamais eu en mobilier la somme indiquée.. loin de là.
.
.
Le buffet Henri II de ma grand mère ou une chambre à coucher de chez Levitan (des meubles garantis pour longtemps) bref, à son grand désarroi au notaire, j’ai demandé un expert pour estimation.. faut payer bien sûr.. mais au moins..
Ayant dédaigné le buffet Henri II .. qui ne vaut rien… je pensais l’entendre s’exclamer devant la machine à coudre.. « 5 ou 10 euros » l’a-t-il estimée.. eh oui.. le trésor de ma mère.. ne valait rien.. hormis l’affectif.. ce qu’il représentait .. le vecu.. rien, nada.. que dalle.. roupies de sansonnet.
Ma sœur qui vit de l’autre coté de l’Atlantique m’a demandé de lui expédier la machine.. là, par contre.. c’est pas donné..
J’ai démonté avec soin la machine.. j’ai tout bien mis dans un carton spécial (les US ne veulent pas de caisses en bois.. ils nous ont filé le feu bactérien dans un sens.. alors pas de réciprocité ) .. Et j’ai expédié. Le trésor de notre Maman est donc là-bas.. en Caroline du sud..
Avec elle, les souvenirs, les images, Mo m’a demandé de faire un petit texte, alors je pioche dans mes souvenirs.
C’est étrange, mais plus on vieillit plus les souvenirs anciens reviennent à la surface, des choses simples.. vécues par beaucoup.. rien d’extraordinaire. Les objets s’y mettent.. ils veulent leur part .. Si cette machine pouvait parler.. depuis qu’elle a quitté l’usine.. elle a dû en entendre des choses.. en subir.. Des belles et des moins belles..
Moi, c’est ma Maman, penchée sur la machine.. la petite mèche s’échappant de la petite pointe de cheveux qui descendait sur son front .. se relevant toute fière de sa couture qu’elle tendait à bout de bras.. pour savourer..
Allez bon.. reviens mon gars.. pas mollir.. va regarder le rugby..
..
Marc
PS : contrairement à ce que pensent les Américains, ce n’est pas Singer qui a inventé la machine à coudre, mais un Français nommé Thimonnier en 1830
WordPress:
J'aime chargement…