Les matous   83 comments

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Les visiteurs,

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Les visiteurs de l’aube.. du  soir.. 

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ils arrivent.. s’installent, nous pillent.. font leurs besoins partout…… 

Et en échange.. rien.. pas même une reconnaissance..  un dédain.. le  regard arrogant de celui qui sait qu’on ne lui fera rien…

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Et ça dure depuis des années.. à croire qu’ils se donnent le mot…

Parfois ils se battent entre eux..  chacun estimant sans doute être le légitime propriétaire.. le squatteur zéro..

Premier occupant…

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Mais avec le temps..  ils ont arrangé leurs horaires  de passage.. leur coin où s’avachir  pour passer l’après-midi tranquille à l’ombre des frondaisons…

Étalés..  impudiques.  

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Levant à peine la tête quand nous passons à côté..  ou se déplaçant lentement.. à regret.. quand ils sont dans le passage..

En fait nous gênons…

Leur rêve secret doit être le monde.. mais sans nous...

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C’est vrai qu’il est chouette notre monde..  avec les petits bassins où coule une eau qui ne sent pas la javel.. où il suffit de se pencher pour attraper un poisson.

Je dois reconnaitre que quand la pêche a été bonne certains ont poussé la délicatesse à nous laisser un morceau de poisson devant la porte.

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Il est chouette notre monde..  avec ses  recoins dans les feuilles de  bambous..  ou sur les pontons de bois chauffés par le soleil..

Et cette terre tamisée.. bien sèche..  pour en faire des feuillées.. si pratiques à recouvrir..

Quand ce ne sont pas carrément les belles allées en ciment..  

ou la céraiste immaculée au printemps.

Certes nous eûmes une interruption de ces visites incongrues et non désirées.

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Quand l’un d’entre eux.. plus gros.. plus brave.. a tenté le rapprochement..  oh il s’y est pris rapidement..  un premier contact    le long de la  jambe.. le contrat était presque signé..

Puis quelques jours après..  la porte fenêtre étant ouverte.. il est rentré et a sauté sur une chaise..  façon de nous dire..   je m’installe..

Oh il ne fut pas ingrat.. il nous a aimés..    nous autorisant à le porter.. le brosser.. le  soigner..  lui faire des piqures. 

Il nous a aimés..  quand je me suis retrouvé alité pendant une dizaine de jours..  quand Mo était à l’hôpital.

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Nous sommes restés tous les deux..  alors il est venu dormir avec moi.. passer ses journées près de  moi..  que je ne sois pas seul..

Nous avions une façon de communiquer.. par ses feulements.. par mes  petits appels, bruits de bouche.. ou claquements de langue..

C’est vrai que sa présence a marqué un arrêt.. des visites..

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Il avait la griffe facile.. et la crotiche acérée, Raspoutine…

Mais après qu’il soit parti refaire une de ses neufs  vies…

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Ils sont revenus.

Je ne crois pas qu’il soit parmi eux.. il serait venu mettre son museau dans ma  barbe  pour me dire.. « c’est moi » ..

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Mo et moi nous les laissons faire.. nous leur disons quelques mots  quand nous passons près d’eux.. alors ils nous fixent.. avec ce regard si étrange..  parfois inquiétant.. qui semble cacher  quelque  mystère..

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Notre   jardin est devenu leur royaume…

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Ils prennent en songeant les nobles attitudes
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin

C Baudelaire

Publié le 3 décembre 2023 par Leodamgan dans chats, Faune domestique, Non classé

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Ciaràn….   81 comments

Ciaràn….

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Il vient du mot irlandais ciar signifiant « noir, sombre » suivi du diminutif -án… Que l’on traduit par « petit homme sombre »..  « homme aux cheveux noirs » ..

En Bretagne..  je connais.. Penn Duig.. Pen duick… « Petite tête noire »..  la mésange.

Le petit homme noir est donc passé sur nos côtes…  il a montré sa  puissance..  il a soufflé…  soufflé fort..  150 km à Lann Bihoué.. 160  à  Beg Melen  à Groix.. 135 à Etel..   Submersion au port à Etel.. mais  ça… 

Lors de notre parcours en train avant Redon.. des champs inondés… partout le long de la voie.. des arbres  coupés..  peut-être pour   la  dégager mais sans doute pour prévenir d’autres coups de vent.. d’autres chutes. De la gare d’Auray à Etel..  à droite ou à gauche..  encore des coupes.. des troncs entassés.. des stigmates.. de gros arbres déracinés .. ou    couchés à mi-hauteur.. 

Et puis le choc..  l’horreur..  en arrivant dans le virage du CROSSA..  l’absence.. le vide..

Il   n’était  plus là..

Seul un tronc énorme..  dressé..  illusoire survivant.. témoin  de la  force passée..

L’arbre  présent  depuis des années..  et encore des années..  n’a  pas résisté..  il  semblait   invincible..  il  avait affronté tant et tant de tempêtes.. de  coups de vent..

Ses fourches immenses..  comme des signes de victoires ont défié le petit homme sombre..

  Alors il s’est acharné..    l’accablant  de coups  mortels…

Sans doute.. trop vieux pour cette   bataille..  il a abandonné..  la dernière..   il a  baissé les bras…

A-t-il une dernière fois  lutté contre les tronçonneuse..  montrant combien il était encore  robuste.. dur..  des bras d’airain.. des ramures d’acier..

Depuis 20 ans que nous sommes à Etel.. sa silhouette était si  familière qu’on y prêtait moins d’attention.. 

A-t-il été affaibli par la sècheresse… 

Son absence est criante.. hurlante..

Si j’avais été  là..  j’en aurais demandé un morceau..  comme je le  fis il y a bien longtemps à Paris quand, en réunion..  j’ai vu les hommes casqués s’attaquer au platane qui était devant l’entrée de l’immeuble  où je bossais  Boulevard Blanqui…

Comme  l’arbre de la forêt de Brocéliande..  vieux de plus de 300 ans..   le petit homme sombre n’a rien respecté…

Je suis triste..  

Tant d’années  pour grandir.. 

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C’est la nature..  mais parfois..  j’ai du mal à admettre

Publié le 19 novembre 2023 par Leodamgan dans Non classé

La France est un pays tempéré   70 comments

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C’était le temps d’il y a bien longtemps, le temps des blouses grises, du béret et des galoches..

Le temps de l’encre violette, de la plume sergent major qui court sur le  papier qui gratte un peu.. 

 C’était le temps des grandes cartes  de France posées au mur..  et la règle en bois du maitre qui y suivait avec  soin le  cours de la Seine ou de la Loire..

La règle en bois tachée de l’encre rouge des corrections..  qui pouvait aussi s’abattre sur le bout des doigts .. à la moindre incartade… il n’y avait pas intérêt à tenir son porteplume n’importe comment..

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Dans ce temps d’il y a  bien longtemps..  la règle  posée sur la carte, nous apprenions que la France était un pays tempéré..  Il est vrai qu’en y regardant bien..  d’abord nous étions au milieu du monde..  (plus tard je me suis toujours demandé comment était un planisphère australien…).. et de surcroit..  nous étions  bien loin des zones jaunes où régnait le désert.. le simoun  et toutes ces choses que je lisais  dans  les livres de Saint Exupéry..  et bien loin  des zones où régnait le blizzard et toutes ces choses que  je lisais dans Jack London..

En fait,  gamin, je me trouvais chanceux d’être né en France.. misère.. le bol  pensais je…

Bon, bien sûr il y  avait  les Romains.. et les Anglais.. ça,  Vercingétorix  sur son cheval qui laisse tomber son glaive devant César..  ou la pauvre Jeanne..  brulée  par les Anglais…   

Mais bon.. il pleut tout le temps en Angleterre, il y a du fog.. du smog….  C’est une ile  et on y mange mal..

En fait je me sentais parfaitement bien dans mon pays  tempéré..

Comme disent   les gens d’outre Rhin..  « Glücklich wie Gott in Frankreich » 

La France est un pays tempéré.. la chance..

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C’était le temps d’avant.. le temps où l’hiver on se gelait  le peu de peau visible entre les grosses chaussettes  montantes et la culotte.. le froid qui mordait les  joues et mettait la goutte au nez… les mains rougies des boules de neige…

Le printemps où les restes des tas de neiges et autres amas que nous avions confectionnés se mettaient à fondre..  les coucous.. les violettes..  petit à petit on abandonnait manteaux et grosses chaussettes..

Les hannetons.. 

Puis l’été…  allongé dans l’herbe… dôme  immense  du ciel bleu..  et là-haut tout là-haut.. l’avion. .  qui passe en ronronnant.. la mélopée de ses quatre moteurs… waoonn.. waonnn  waaonn..

Le soir, les martinets dans le ciel.. comme des avions de chasse à l’entrainement

La France a un climat tempéré.. quatre saisons.. l’automne arrivait.. la rentrée..  cahier du jour..

Mais  ça c’était le temps du temps d’avant…

Petit à petit, comme sur une  toile où les couleurs se fondent..  les saisons se sont mélangées …

Les hivers sont devenus plus doux..  les étés avec plus de pluie ou plus de  soleil..

On avait connu l’heure allemande.. puis l’heure de la libération..  puis vint la chasse aux gaspi..

On n’avait pas de pétrole mais des idées..  alors  on a changé les heures.. pour marquer le printemps ou l’hiver..

Mais sur la grande toile  les couleurs continuèrent de se fondre…

Terminés les hivers  où  on traverse la Marne  à pied…  les saisons fusionnent… 

 Le temps de merde à Paris..  automne hiver.. qui oscille entre  pluie et  brouillasse… les  premiers signes..

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1976..  chaleur à crever dans Paname.. notre studio… vitré du sol au plafond sur toute la  longueur..

  45 degrés le soir au retour du boulot.. les gens à poil  cherchant  un peu de frais..

 La gueule ouverte comme les poissons dans la Seine qui manquaient d’oxygène..

  Atmosphère.. atmosphère..  est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère…

Vint 2003.. la canicule.. l’hécatombe..  l’autre en  chandail sous les  frondaisons… ne vous inquiétez pas..

on gère..

On gère oui.. les corps  des pauvres vieux..  dans les chambres froides  à Rungis..

Les rivières du sud qui se transforment en champs de cailloux.. la terre qui se  fendille..

Bah, à savoir….. 38  à Paris en  47.. et l’hiver 41..  l’hiver 54…

Je revoyais ce pauvre René Dumont.. candidat écologiste.. en 74.. son verre d’eau..  ses pleurs..

Tout le monde.. enfin presque… s’est foutu de  lui.. 

La France a  un climat tempéré..  donc..  pas d’inquiétude.. ça va aller..

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Mais voilà..  ça ne va plus… le thermostat  déconne..  faut   bien  admettre…

Plus de  40 dans notre banlieue… 

J’avais connu des 40 étant gosse.. dans les Landes… ma mère dans la chambre.. volets clos.. dans les rais de lumière ..allongée sur le lit.. gant de toilette sur le front.. la cuvette à côté du lit..  

Mais là..

Climat tempéré… ben  faut modérer notre enthousiasme..

 Ça tempère.. ça tempère que dalle…

Voilà que le vent nous la joue mer du sud… façon cyclone… en Bretagne, la tempête,  on connait.. mais 160 Km/s à Orly en 99..

Ça commence à faire beaucoup… 

Nous n’avons plus que deux saisons…  un hiver  avec pluie et vent…   Noël au  balcon.. mais Pâques  au glaçon.. (dans le pastaga)

 Et  dès la fin de  l’hiver ça commence à chauffer..  à se dessécher.. s’évaporer…

Je ne vais pas énumérer les facéties climatologiques de cette année 2023  qui s’achève.. mais comme climat modéré…

Ouais.. une grosse pensée pour les habitants du Pas de Calais…. Le pays  de Mo…

Je ne sais pas ce qui est dit aujourd’hui dans les écoles..  parait qu’on ne dit plus tout comme avant.. 

Je ne juge pas…  je  suis trop âgé..  décalé… un vieux crouton comme on disait quand  j’étais jeune

Mais désormais, dans le bouquin de  géographie,  on va pouvoir enlever tout le chapitre sur le climat tempéré de la France…    les fleuves et tout le toutim… ça va économiser l’encre et le papier… un geste écologique.. ..

En fait je dis ..  mais peut-être n’y a-t-il plus de livres..  juste une tablette…

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Modère toi, vieux, va écouter un peu de musique..  Vivaldi…  les quatre  saisons….

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Publié le 12 novembre 2023 par Leodamgan dans Non classé, Prose à Marc

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Doublage de l’isolation de la serre   81 comments

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On avait déjà mis des plaques de polycarbonate à l’extérieur.

Les vitres se fissurant avec les mouvements de terrain, nous les avons consolidées avec de l’adhésif mais c’était plutôt moche (n’ayons pas peur des mots).

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Cette fois nous avons ajouté une isolation intérieure.

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Bien sûr, il a fallu acheter des matériaux : des plaques de polycarbonate, des chevrons, des planches, des vis, des équerres de fixation…

Les plaques sont coupées à la dimension requise.

Chevrons et planches sont placés à la base des fenêtres, Il y a parfois besoin de faire des découpes à cause des encadrements métalliques des fenêtres. Les planches sont vissées sur les chevrons. Il s’agit de supporter les cadres contenant les plaques.

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Nous avons vissé des glissières sur les planches du haut des cadres pour y insérer les plaques. En fait, pour y arriver, c’était un peu juste, donc il a fallu en écarter un peu les bords avec une pince plate (travail fastidieux et non prévu).

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Nous avons commencé par le mur de côté qui a la plus grande longueur. Le cadre est assemblé au sol sauf la planche du bas déjà présente en place, les plaques insérées dans les glissières. Ensuite le cadre est élevé (ça pèse…) contre les fenêtres, puis maintenu par des équerres qu’on ne voit pas sur les photos (c’était voulu) fixées dans le chevron au dessus des fenêtres.

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Le grand mur de côté étant terminé, nous nous sommes occupés de celui du fond. Il semblait plus facile à priori étant plus petit mais la difficulté était d’en insérer la partie droite derrière le meuble blanc, d’autant que cette fois, nous avons mis en place le cadre avec en même temps la planche du haut et celle du bas, c’était très lourd à manœuvrer! Comme il n’y avait pas de chevron juste au dessus de la fenêtre, Marc a fabriqué une patte pour accrocher le cadre à celui le plus proche. Il trouve ça laid et réfléchit à quelque chose de moins voyant.

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Bon, il restait à s’occuper des fenêtres de chaque côté de la porte. Ce qui semblait une formalité à priori. En fait, la partie droite, plus petite, nous a pris un temps fou, car il a fallu adapter avec moult découpes le cadre assemblé au sol, il y avait plein de traitrises…

La partie gauche allait mieux.

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Et enfin, on a pu avoir le plaisir de ranger les outils…

Il va falloir s’occuper des végétaux qui s’accumulent sur le toit de la serre (en plastique translucide) mais nous attendons la fin de la chute des feuilles d’autant plus qu’il va falloir curer la gouttière après.

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C’était du boulot mais nous avons travaillé en musique, tout de même…

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Publié le 22 octobre 2023 par Leodamgan dans Non classé, Travaux de bricolage

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Le bio-seau   80 comments

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Le bio-seau..

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Notre récent séjour Etellois nous a permis  de découvrir  la dernière création  en matière d’écologie..   le bio-seau…

Dans le film « Le Schpountz ».. Fernandel  nous décline  toutes les variétés d’interprétations  du texte de loi : « Tout condamné à mort aura la tète tranchée… »

Et  bien  voici un nouvel exercice de style :

La loi de février 2020.. stipule..  ça ne rigole pas .. ça stipule.. que tous les particuliers disposent d’une solution pratique de tri à la source de leurs bio-déchets dès le 1er janvier 2024.

 Allez le Schpountz… « Chaque foyer triera donc ses déchets alimentaires dans une poubelle dédiée, un « bio-seau », qui sera collecté par des camions-bennes dédiés aux bio-déchets »

Force est d’admettre que c’est une bonne idée…

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Compost maison banlieue parisienne

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Dans notre jardin de banlieue, nous fabriquons  notre compost..  et  obtenons un beau terreau,  riche en vers de  terre… que le rouge-gorge  vient  picorer quand arrive le jour de l’épandage avant bêchage…

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BIo-seau Etel

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Nous avons donc récupéré à la mairie d’Etel..  gratuitement.. un bio-seau tout neuf..  superbe objet, fruit ingénieux de la chimie moderne..  un seau tout en plastique, un treillis vert  qui laisse passer l’air..  et un lot de sacs en papier pour 6 mois de stockage.. sacs en papier  kraft  munis d’un rectangle un peu plus  rigide destiné à consolider le fond.. un couvercle idoine en coiffe l’ensemble..

 Et on imagine aisément le travail de la mère nature..  décomposition des déchets , ventilation par les côtés.. 

Le bio-seau plein.. il convient d’aller le verser dans la poubelle à roulettes de la résidence, verte elle aussi, dont le ramassage est à fréquence variable selon les rotations planifiées par le service idoine de la maire..

Je concède que j’ai déchiré deux sacs en essayant d’y mettre le fond.. faut préciser qu’il faut manier ça  avec douceur et précautions. 

Comme nous n’avions pas de place sous l’évier où il y a déjà la poubelle du tout venant, nous avons mis notre bio-seau  dans un coffre en bois sur le balcon, où nous stockons les packs d’eau.

Un petit fascicule explicatif est livré avec.. détaillant ce qui doit aller dans le bio-seau.. et ce qui ne doit pas y aller.. les épluchures, oui.. filtres à café, oui…  fruits  oui.. achtung… les  déchets de table avec plats en sauce.. non.. les carapaces de  crustacés.. non ..non.. !!  il est vrai qu’en Bretagne les crustacés..

Nous avons donc respecté le protocole durant quelques jours et vint le jour où nous portâmes notre participation dans la poubelle réglementaire..  celle qui  contient le compost en formation…

Le cœur battant, la hâte de voir ce que nous espérions y voir..  la poubelle est là sur ses roulettes…  on soulève le grand couvercle..

 Et là,  vision d’horreur..   le couvercle, les côtés..  tapissés d’asticots.. une nuée de moucherons … une odeur méphitique épouvantable..  pas celle du beau terreau.. de l’humus nourricier.. nous avons balancé notre sac..  qui devenait un peu mou et fragile à cause de l’humidité..  refermé le couvercle…

En fait j’ai rajeuni de plus de 50 ans..

A la base aérienne d’Orange.. là où je fis.. etc, etc..   dans  le fond de la salle de l’ordinaire troupe..   des gros trous dans une planche..  (comme pour la cabane au fond du jardin de notre enfance) qui permettent de vider et taper les  reliefs de repas de notre plateau alvéolé…

Et tout ça tombait derrière..   sur un tas de.. de ..  

La grande muette  ayant institué  depuis la nuit des  temps  les « travaux d’intérêt collectif », autrement dit les « corvées ».. les  jeunes appelés  avaient le privilège d’exécuter ces travaux..  et donc selon le bon vouloir d’un sergent ou d’un adjudant..  on pouvait  se retrouver.. là  avec  un camion benne.. une pelle  et la mission de mettre ce tas de..  dans la benne..

Je ne sais pas comment  la copropriété  va résoudre ce problème..   mais quand vont revenir les journées d’été..   bonjour la BA 115…

 Si j’en juge par certaines publications le problème est, semble t il, fréquent :

Je cite :

Odeurs, mouches, moucherons et asticots font partie des aléas du tri des déchets alimentaires lorsqu’il fait chaud.  De prime abord, cela semble peu ragoutant et le premier réflexe est de tout vouloir cacher au fond d’un sac noir et d’arrêter de trier.

Ce sont pourtant des manifestations naturelles qui font partie du processus de dégradation de la matière organique et qui apparaissent également dans les ordures ménagères.


Alors comment faire pour ralentir ce processus et préserver son geste de  tri ? 

Suivez le guide ! Quelques gestes simples :

S’il n’existe pas de solution environnementalement respectable qui garantit  à 100% que vous ne serez pas ennuyé en période estivale ou plus chaude, il y a toutefois pas mal de petites astuces pour aider à repousser ces insectes qui font grimacer pratiquement tout le monde sauf les pêcheurs :

un sac bien fermé

  • Bien fermer ses sacs,
  • Bien fermer son bac (mettre un poids dessus au besoin)

Le sortir à chaque collecte,

Nettoyer ses équipements régulièrement  (le vinaigre blanc est un très bon désinfectant)

Isoler ses restes  de viande et de poisson dans une boite hermétique ou poche, et mettre au frais si possible.

Attendre ensuite la veille de la collecte   pour mettre les déchets dans le bac…


Laisser son bac ouvert et au soleil en permanence permet un séchage rapide des déchets et une lumière et une chaleur trop importante pour que les asticots survivent.

Tous ces petits gestes permettent de ralentir l’arrivée des indésirables…si vous aussi vous avez des astuces, n’hésitez pas à nous les soumettre pour publication !

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«  Isoler les restes de viande.. sans sauce.. !!  et de poisson dans une boite  hermétique  et attendre le jour du ramassage  pour mettre  le contenu de la bio-boite.. dans le bio-seau..   puis aller vider le contenu du bio-seau  dans la bio-poubelle…. »

Là je m’incline.. je suis terrassé par  la proposition..  en attendant..  je mets ma bio-boite au réfrigérateur et chaque jour de la semaine j’y ajoute mes  bio-restes…   je thésaurise.. j’accumule.. l’Harpagon du bio-déchet…

Bon, on ne peut nier que tout ça est une bonne idée.. mais disons avec mansuétude… qu’il y a des axes de progrès!

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Je me demande si rue St Honoré à Paris..  au 55…  ils ont des bio-seaux…

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Marc.

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PS de Mo

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Bassin Etel

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A Etel en faisant le tour du bassin qui sert aux cours de voile et certaines activités pour enfants, nous voyons un peu plus loin devant nous un couple qui faisait des gestes incompréhensibles au dessus de leur tête. Nous avons compris en pénétrant près d’une poubelle (bio ?)  dans un très dense nuage de moucherons, nous en avions dans les yeux, le nez… Marc en a eu dans la bouche. Une partie de ces insectes nous a gentiment raccompagnés à notre voiture et s’est même installée à nos côtés à l’intérieur. Ils ne voulaient plus nous quitter malgré les vitres grandes ouvertes. Ce que c’est que l’amour !

Publié le 15 octobre 2023 par Leodamgan dans Non classé, Prose à Marc

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