Archives du tag ‘novembre’
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Nous aussi par moments.
Normal avec ce temps!
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J’ai vu quelques petites aubergines de 10 à 15 cm qui avaient vaillamment poussé pendant nos trois semaines bretonnes
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et des petites courgettes de 10 cm (la photo est trompeuse).
J’ai arraché tous les plants.
J’ai eu beaucoup de mal à déterrer ceux des aubergines, le tronc était dur comme celui d’un petit arbre, quant aux racines…
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Il y avait aussi un reste de piments doux des Landes qui passeront dans les bricks au thon de demain.
Et un soupçon de framboises pour décorer les salades de fruits.
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Et voilà, aubergines et courgettes une fois découpées, cela ne représente pas grand-chose…
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Vivement l’été prochain!
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en novembre 2018
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Je reconnais bien la fleur du frangipanier et celles des bougainvillées
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Mais je ne connais le nom d’aucune autre.
Si vous avez des idées?
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au jardin, bien sûr…
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Près des bouleaux où nous allons installer la mangeoire à oiseaux.
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Vus de plus près : une viorne et l’érable « Orange dream ».
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La rocaille devant où on ne voit plus les cailloux.
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Le sedum spectabile et les baies du cotoneaster salicifolia.
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Le berbéris et le feuillage de l’hortensia « Annabelle » en train de de faner.
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J’avais pourtant ramassé les feuilles hier!
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l’érable « Garnet » et la graminée hakonechloa.
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En toile de fond, au-delà de notre clôture,
les voisins participent aussi à la coloration du paysage,
ça nous va et ne nous demande pas de travail…
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Claude Vougeot, commissaire de police basé en Côte d’or, s’offrait une petite sieste au bureau après avoir tapé le carton avec ses subordonnés à l’heure de l’apéritif et consommé un déjeuner aussi copieux qu’honorablement arrosé des vins du crû.
Soudain, la sonnerie du téléphone le réveilla sans égards pour l’état de béatitude dans lequel il était plongé.
Le profanateur de sieste n’était autre que Julien Asse, directeur régional de la police judiciaire qui s’inquiétait de la disparition de Fernand Vergelesses, un ami intime qui appartenait au même club privé que lui, club dans le cadre duquel on échangeait des points de vue d’ordre encore plus privé.
Son ami avait déjà séché deux réunions mensuelles du club sans fournir d’explications et n’avait donné aucun autre signe de vie.
Claude Vougeot, son meilleur limier quand il n’était pas occupé à déguster les vins de Bourgogne, fut chargé de mener discrètement une enquête officieuse dans le domaine viticole de ce Fernand Vergelesses, gros négociant-vigneron-récoltant-éleveur dans la côte d’or.
Pour ce faire, il se présenta comme un intermédiaire exclusif chargé de négocier une énorme commande de vins hors de prix pour un marché asiatique.
Compte tenu de cette circonstance exceptionnelle, et Fernand Vergelesses semblant absent, le commissaire fut reçu par Geoffrey Chambertin lui-même, beau-fils de Fernand, qui le présenta avec empressement au reste de la famille.
Il y avait là : Yvonne Romanée, épouse de Fernand, qui avait conservé son nom de jeune fille,
Geoffrey Chambertin (déjà présenté) , fils d’un premier lit de Yvonne Romanée,
et Alix Corton-Maltese, fiancée de Geoffrey.
Outre les proches de Fernand, le jardinier Beppo Mare logeait au domaine.
Claude Vougeot, connaissait ces gens par ouï-dire. Les ragots allaient même bon train.
Geoffrey, le beau-fils aurait un point de vue beaucoup plus financier que son beau-père sur la culture de la vigne, il rongerait son frein en attendant de lui succéder.
Sa fiancée Alix, italienne à la plastique somptueuse et à la réputation sulfureuse, le mènerait par le bout du nez et serait extrêmement désireuse de l’aider à dilapider son héritage.
Elle aurait par ailleurs de suspectes relations avec Beppo Mare, le beau jardinier (italien lui aussi), amateur d’amour et de vin mais ne possédant pas un fifrelin.
A la cave, tout en appréciant la robe, la cuisse, le parfum, l’attaque, le tanin, la longueur en bouche, la remontée… des vins du domaine, le commissaire Vougeot se sentait titillé (en outre) par une association d’idées qu’il avait autant de mal à éclaircir que la note fruitée du grand crû qu’il dégustait expertement à cet instant précis.
Quand Geoffrey Chambertin l’avait accueilli à la porte, il tenait encore à la main le livre qu’il lisait :
« J’irai cracher sur vos tombes » de Vernon Sullivan.
« Cracher »… Cracher?… Crachoir?
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Instinctivement, Claude Vougeot fixa le crachoir qu’il utilisait d’ailleurs en ce moment.
C’était un gros tonneau qui en faisait office.
Le couvercle percé d’un entonnoir en cuivre avait un tour plus clair que le reste comme si on l’avait récemment ôté puis mal replacé.
Sans réfléchir, le commissaire retira le couvercle.
Il vit flotter, sur la vineuse et expectoreuse surface, une perruque.
Il plongea la main dans le mélange et souleva la tête colorée,
mais parfaitement conservée par le tanin de vins un peu jeunes,
de Fernand Vergelesses.
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« Encore une affaire résolue » pensa-t-il,
tout en déterminant enfin la note fruitée du grand crû :
du cassis!
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Article récupéré pour le concours de l’agenda ironique de novembre, géré par Valentyne :
https://lajumentverte.wordpress.com/2016/11/02/agenda-de-novembre-cest-parti/
nous en sommes là des publications:
https://lajumentverte.wordpress.com/2016/11/12/polars-ironique-de-novembre-a-mi-chemin/
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