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Agur
Bien sûr.. pauvre Parisien que je suis je n’ai pas la prétention de rivaliser… mais il ne m’est pas interdit d’essayer de retrouver les odeurs de mon enfance..
Quand Mémé L… faisait rissoler ses piments dans la grande cheminée.. noircie par les années.. et quand elle y ajoutait le jambon.. en tranches épaisses .. le bruit.. l’odeur .. le gras qui devient translucide..
Que ne donnerais-je pour m’y retrouver..
Alors Mo a cultivé aubergines, courgettes, piments des landes.. poivrons.. tomates..
C’est la première fois qu’on a eu des légumes comme ceux-là…
J’ai tenté le poulet basquaise… sans l’irrintzina.. les maisons d’Haïnoa, ou celles d’Espelette chargées de piments..
Les noms qui chantent.. Saint-Jean Pied de Port.. Saint Pee sur Nivelle.. Irouleguy..
Et l’Adour avec sa barre.. comme ici à Etel.. petit, je m’imaginais une barrière en travers de la rivière…
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Il faut commencer par faire rissoler, jambon de Bayonne, chorizo, poivrons.. et réserver le mélange.
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Puis.. faire rissoler les cuisses de poulet dans la poêle…
J’ai mis un peu de graisse de canard.. « hé té Hilh de pute! » comme disait mon cher Papu avec son accent roulant.. ça ne peut pas faire de mal…
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Ensuite on remet le mélange de poivrons.. puis les tomates.. on couvre et on laisse mijoter le temps qu’il faut..
Bien sur il y a du piment d’Espelette.. Sel poivre.. (pas trop).
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Là on peut boire un coup d’Irouleguy.. ou de Madiran (le vin préféré du bon roi Henry).. Voilà..
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Et comme on dit .. adishatz..
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Marc
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