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Le mode d’emploi détaillé est ici :
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Nous avions une vieille pergola qui faisait illusion quand elle était couverte de roses.
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mais elle était branlante et pourrie. Nous avons commencé par la démonter.
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Les matériaux de remplacement sont : des poteaux et des chevrons (dont 4 de 5 mètres qu’on ne voit pas sur la photo)
ainsi que des piquets d’aluminium à enfoncer dans le sol. Ces piquets vont supporter les poteaux.
L’emplacement exact où planter les poteaux est d’abord mesuré.
Pour enfoncer les piquets, n’importe quel pieu de bois sur lequel taper avec une masse fait l’affaire.
Si le sol est trop sec, comme ce fut la cas lors de ces travaux, il faut copieusement arroser à plusieurs reprises.
Pendant l’enfoncement des piquets, il faut vérifier continuellement leur verticalité car cela jouera évidemment sur celle des poteaux,
les piquets ayant sournoisement tendance à dévier (et à tourner sur eux-mêmes en plus).
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Comme nous n’allons pas déplanter les rosiers pour travailler,
nous les avons attachés pour les écarter autant que possible du champ opératoire
mais tout de même ça pique!
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Une fois tous les supports d’aluminium plantés, on y met les poteaux afin de les présenter.
Il s’agit maintenant de déterminer la hauteur à laquelle on va les couper.
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C’est à ce moment là qu’on s’aperçoit éventuellement d’une erreur de récupération de piquets un peu trop petits pour les poteaux.
Il ne reste plus qu’à diminuer la base des poteaux.
Oups, une bavure…
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Pour en revenir à la mesure de la hauteur, on ne peut pas se fier à la mesure par rapport au sol qui est inégal.
Donc, on choisit la hauteur voulue sur un des poteaux qui servira de référence.
A l’aide d’une planche, d’un niveau à bulle et de serre-joints, on détermine la hauteur de chaque poteau
de telle sorte que les sommets des poteaux soient tous dans un même plan horizontal (si ce n’est pas clair, je peux fournir un schéma).
Ensuite, bien sûr, on coupe l’excédent sur chaque poteau.
On bitume le pied et le sommet des poteaux pour les protéger de la pourriture.
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Les éléments de la structure sont assemblés par de la tige filetée qu’on coupe à la bonne dimension.
Après la coupe, les morceaux de tige filetée sont limés aux extrémités
pour s’insérer facilement dans les trous préparés ainsi que dans les écrous.
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On voit ici l’assemblage à base de tiges filetées, rondelles et écrous (bref, ça boulonne).
Les équerres sont prévues pour supporter les chevrons horizontaux.
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C’est la suite de l’assemblage.
Les extrémités des chevrons horizontaux sont amincies à 45 degrés.
Sur certaines parties, les tiges traversent trois chevrons.
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Afin de renforcer la rigidité de la structure, on fait des jambages.
Pour avoir un bon contact, on fait des pré-trous en biais aux extrémités des jambages.
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Maintenant, il faut coiffer la structure de traverses perpendiculaires à sa longueur.
Ce sont elles qui vont supporter les tiges des rosiers grimpants.
Afin qu’elles restent en place sans être clouées ni vissées, on y pratique des encoches.
On fait jouer la scie circulaire et le ciseau à bois.
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Un coup de lime électrique pour finir
et on pose!
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Une petite vue d’ensemble à ce stade:
Il reste à passer du produit teintant hydrofuge sur l’ensemble, du goudron sur les coupes et le dessus
et mettre du joint sur les jours, bref les parties les plus sensibles à l’humidité.
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Une remarque : l’aspect désertique est dû à la sècheresse. Habituellement on voit des allées en herbe, mais comme je n’arrose pas l’herbe…
Une autre remarque : nous avons enlevé des barrières noires en bord d’allée pour pouvoir circuler mais elles se remettent en place très facilement car elles sont constituées d’éléments indépendants de un mètre de long qui se plantent dans le sol par leurs petits piquets d’aluminium.
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A vous maintenant?
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quel boulot !!! mais quel résultat !!!
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Hein, tu as vu ça?
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Bravo pour cette démonstration illustrée… comme on ferait pour une recette de cuisine…! Le résultat est top ! Je suis rassurée d’apprendre que le petit coté désertique ( herbe paille) c’est pas que chez moi 🙂
J’aimerai bien une pergola…
Bonne soirée.
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Eh bien tu sais comment faire, maintenant… 😉
Bonne soirée
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C’est un magnifique projet ..Bravo
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Merci Nuage, mais ce n’est plus un projet maintenant, c’est réalisé!
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C’est exactement ce que je voudrais… je recrute !!! Bises
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Pas de problème, dès qu’on n’a plus rien à faire chez nous, on rapplique chez toi!
Bises
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Je me contente d’admirer le travail et j’ai hâte de voir le résultat avec les roses 🙂
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Pour ça, il faudra attendre mai/juin de l’an prochain car la floraison n’est pas remontante.
Je vais voir si je peux ajouter des rosiers qui fleurissent tout le temps.
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Le goudron et les plumes: la pergola jouait-elle au poker ?
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C ‘est une pergola qui a essayé de tricher, mais on l’a matée!
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Et ben si ca s’appelle pas de l’art alors j’ai pas d’autre mots.
Bises
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On peut dire de l’artisanat aussi? 😉
Bises
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hé bien waouuu quel bricoleur bon je veux la meme mais la moitié suffira
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C’est deux fois plus facile à faire, alors! 😉
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Du sur mesure artisanal… j’admire Bravo !
J’attends de voir avec les rosiers fleuris 🙂
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L’an prochain comme j’ai répondu plus haut. Et je vais essayer d’ajouter d’autres rosiers cet hiver, mais remontants, ceux-là! 😎
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Très joli chemin de roses sous cette belle pergola ! Merci pour toutes les explications détaillées
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Tu vas te lancer?
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Oh, moi et les grosses machines qui scient on n’est pas copine(suis infirmière en ortho traumatologie, alors …)
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le plaisir du travail bien fait !
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C’est tout à fait ça!
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Ça c’est un travail de spécialiste, bien outillé, bien équipé. Je vois la façon de tenir la scie. Et je me dis au fonds de moi: » Si six scies scient six saucissons, six cents scies scient six cents saucissons ».
Le résultat est tout simplement beau. Sans les saucissons bien sûr.
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Tu as l’air de bien t’y connaitre en bricolage?
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un boulot piquant !!! bravo les artistes !!!
je vous embauche tous les deux pour refaire le jardin : logés dans une tente, nourris et blanchis ! ok ?
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Ah non, pas sous une tente… Le camping c’est pas notre truc! 😉
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J’ai aussi quelques petits travaux à faire avant l’hiver mais laissons passer l’été et l’automne – j’ai deux chambres de libres et je vous offre le petit déjeuner !!! Je ne vois plus ce que j’ai écris, tant pis j’envoie – merci WP
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Décidément, si on cherche du boulot, on ne craint pas le chômage… 😉
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Comme d’habitude du beau travail, avec un processus de travail époustouflant.
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Merci!
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Le résultat est magnifique et vraiment du travail de professionnel, les rosiers l’année prochaine vont faire le spectacle sur cette pergola .
Bises
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Oui mais il faudrait vraiment que j’ajoute quelques remontants. Et peut-être éliminer le rosier « Mme Bouchée » qui fait des tiges interminables et peu de fleurs dont certaines brunissent et tombent alors même qu’elles sont encore en boutons!
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J’achète ce genre de pieu métallique à enfoncer dans le sol. Mais je les prends à pas de vis car en les tournant avec une tige à passer dans les trous, il n’y a pas besoin d’être fort. J’en ai planté plusieurs: pour un rosier grimpant (mais le vent l’a à moitié couché) et pour un nichoir.
J’ai fait faire une petite pergola, moins belle que la tienne par un professionnel. J’avais juste commencé à mettre deux piquets pour planter une glycine.
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Bonjour Mimi,
Tu as raison pour l’aspect pratique et la facilité d’utilisation des supports de poteaux à visser. Mais ils sont plus chers que ceux à enfoncer. Marc, avant d’entreprendre un travail de bricolage, fait non seulement un plan technique mais aussi un calcul global du coût des matériaux afin de voir quand on pourra le faire. On a regardé sur internet et vu des supports à visser à 16€ pièce, on a eu ceux à enfoncer à 6 euros (pour les mêmes dimensions). Et comme on en a utilisé 8, ça fait une différence… Notre pergola nous est revenue en tout à 300 euros (on ne compte pas l’huile de coude 😉 ).
Bonne journée à toi, Mimi.
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Je n’imaginais pas les doigts de fées ainsi… Mais en observant les photos, je ne peux que me rendre à l’évidence !
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Faut des doigts de fée costauds pour ce genre d’ouvrage (si tu parles de ceux de Marc… 😉 )
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mince, j’ai tout le matos mais j’ai pas de tournevis … tant pis, je verrais ça demain
(fausse excuse pour rester allongé dans un transat)
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Mais Roger, tu es tout pardonné, tu le sais bien…
D’ailleurs, je suis certaine que tu es capable de bricoler depuis ton transat! 😉
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J’applaudis des deux mains et j’admire le travail bien fait … 🙂
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Merci pour le compliment!
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En fait ça a l’air dur comme ça… et ça l’est vraiment. Je laisse ça aux manuels, je me blesse pour un rien. Ceci dit, chapeau pour le travail !
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Nos passe-temps sont souvent très manuels, en effet… 😉
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les petits poissons..sont oo°°° o 🙂
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D’où tu sors, toi? Tu avais disparu des écrans radar!
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disparu..mais bon !toujours vivant
j’espère que vous allez bien 🙂
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On fait aller…
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J’ai assisté, il y a deux semaines à un échange de promesses entre deux mariés, c’était champêtre sous une pergola garnie d’épis de blé et de gerberas.
Avez vous l’intention d’en faire autant?
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Nous ne nous sommes pas mariés sous une pergola mais tout bêtement dans une mairie… Pour les promesses, c’est un peu tard…. 😉
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