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Marc a créé une nouvelle figurine
à partir de bois flotté et de divers éléments.
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Notre collection s’est donc enrichie…
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… de l’Ankou.
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Pour ceux qui ne le connaissent pas : l’Ankou n’est pas la mort, mais l’ouvrier de la mort. (Oberour ar maro.)
L’Ankou est un vieil homme un peu voûté, aux longs cheveux blancs, très grand et d’une extrême maigreur. Il est vêtu d’une veste noire à longues basques et de braies nouées au-dessus du genou. Il porte également un feutre noir à larges bords qui masque une grande partie de son visage particulièrement hideux.
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Il tient à la main une faux qui, à la différence des autres faux, a le tranchant tourné en dehors.
( ndlr : Pour des raison de hauteur d’étagère.. on a dû lui accorder une faux normale..)
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L’Ankou circule la nuit, debout sur sa charrette à deux chevaux (karrig an Ankou) dont le grincement des essieux est le pire des présages, l’entendre ou croiser en chemin le sinistre attelage sont des signes annonciateurs de la mort d’un proche ou de sa propre mort.
Il sillonne les campagnes en faisant pivoter sa tête à sa guise autour de sa colonne vertébrale. Ainsi rien ne lui échappe et malheur à qui se trouve sur la route du funeste convoi.
Il nargue les passants en leur rappelant « Maro han barn ifern ien, Pa ho soign den e tle crena » « La mort, le jugement, l’enfer froid, quand l’homme y songe, il doit trembler », ainsi il rappelle toujours aux hommes la fin à laquelle aucun de nous ne peut se soustraire.
Il n’est pas fondamentalement mauvais, et il lui arrive d’aider les vivants généralement en les prévenant de leur mort afin qu’ils mettent leurs affaires en ordre avant de mourir.
Dans chaque paroisse, le dernier mort de l’année devient l’Ankou de l’année suivante.
Les bretons nomment la nuit de Noël la « nuit des Merveilles ». Au cours de cette nuit, durant la messe de minuit, l’Ankou a l’habitude de frôler de sa cape tous ceux qui ne passeront pas l’année.
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La figurine fait une vingtaine de centimètres de haut.
Parmi les matériaux, le plus difficile à trouver est le bois flotté.
Marc a utilisé aussi une variété de pâte à modeler qui durcit sans cuisson,
ce qui permet de faire des vêtements en ajoutant des détail détails comme:
les boutons, la ceinture, l’aumônière ainsi que le chapeau et son ruban, etc …
La pâte, une fois durcie se peint à la gouache.
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Dans la lanterne (dont la porte s’ouvre),
la petite bougie a sa mèche et ses coulures de cire.
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Jambières et sabots complètent la tenue vestimentaire.
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J’espère que personne ne fera de cauchemars?
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j aime bien .. c’est différent
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C’est dans les goûts de marc de bricoler, peindre, sculpter, créer…
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waouuuu en tout cas bravo quel talent
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Je suis d’accord avec toi. 😉
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Très belle réalisation! Effectivement, pour les cauchemars, faut pas laisser l’Ankou au-dessus de son lit!
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Il est en vitrine, ce qui le neutralise peut-être un peu?
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Quel talent ! Une belle oeuvre ! Bravo l’artiste !
Dis-nous Mo: où as-tu déniché « ton Bonhomme » ?
Tu crois qu’il en existe d’autres comme lui ou tu as eu la chance de rencontrer un exemplaire unique? 😉
Bizzz à tous les deux.
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On s’est rencontré au boulot, il y a… pas mal de temps!
je ne peux pas répondre à ta question sur l’unicité du spécimen, car je n’en ai pas « testé » d’autres par la suite.
Bises
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Mais il sait tout faire cet homme ! Moi qui croyait être un cas unique… 🙂 🙂 🙂
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Tu aurais donc un frère jumeau caché?
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Merci pour ces informations sur l’Ankou. Ce n’est pas la mort qui fait peur, mais les séquelles de la vieillesse. Monsieur a un beau talent. Bravo.
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Comme chantait Brel :
« Mourir cela n’est rien
Mourir la belle affaire
Mais vieillir… ô vieillir ».
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Superbe cet Ankou. Bravo Marc
Il me fait immanquablement penser aux Chouans de mon enfance passée en Vendée…J’étais fascinée par leur aventure sans espoir et terrifiée aussi
Un bel été a vous deux,
a bientôt
Marie
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Merci, Marie.
En effet, le costume de l’Ankou fait un peu vendéen bien que breton, en principe.
Bon week-end à toi!
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Joli, l’Ankou (et aussi ses copains d’étagère).
mais attention, le bois flotté, c’est pas n’importe quel bois !
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On en trouvait plus facilement il y a deux ou trois ans, il me semble. Mais il y a peut-être de la concurrence pour le ramassage?
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Joli travail !
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Merci!
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Tant pis si j’ai des cauchemars cette nuit, mais j’admire le travail de l’artiste. Bravo Marc
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Le compliment a été transmis à l’artiste. Merci pour lui!
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un artiste ton Marc !!!
quant à l’Ankou , y me fait même pas peur , j’en vois de temps à autres dans ma cambrousse qui lui ressemblent !!!
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Ah oui, mais tu es courageuse, Juliette!
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je frime un peu …
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Drôlement bien réalisé, ça a de la gueule. Bravo.
Ne l’ankourageons pas à nous frôler, le gusse !
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Même une armure ne suffirait pas à le tenir à l’écart, le bougre!
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Une paire de baffes, et hop, dans les limbes hé !
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