Pêche d’obus en Bretagne   65 comments

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On pêche de drôles de poissons en Bretagne, parfois.

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D’après « Ouest-France »  (18 Février 2015)

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operation-deminage

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Un obus a été découvert par un pêcheur à pied, le 22 janvier2015 dans les rochers, à 300 m au large de la cale de la plage du Magouëro.Selon le chef d’équipe, il s’agirait d’un obus de 520 mm de diamètre, et de 2 m de longueur, pesant environ 1 300 kg.Cet obus proviendrait de tirs effectués au cours d’une campagne d’essais, à la fin de la 1re guerre mondiale, au centre d’essais de Gavres, par un énorme obusier de 30 m de longueur. Le canon aurait d’ailleurs volé en éclat dès le 5e tir !

 http://www.ouest-france.fr/plouhinec-un-obus-dans-les-rochers-une-equipe-de-deminage-au-magouero-3197058

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« Le Télégramme »  décembre 2007

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Chalutier obus

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Un chalutier lorientais a remonté dans son chalut trois engins explosifs, dans la nuit de jeudi à vendredi à 11 km au sud de l’île de Groix. Les deux hommes à bord ont tout d’abord pensé qu’il s’agissait de lourdes pierres. Mais ils ont eu quelques frayeurs en observant de plus près ces drôles de cailloux ! Ils ont aussitôt alerté le Crossa-Étel qui a dépêché sur zone le patrouilleur des Affaires maritimes, pour assurer la sécurité aux abords du bateau. Les trois engins, d’environ 50 cm de long et pesant chacun 100 kg, ont été identifiés comme des obus datant de 1915.

http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20071201&article=20071201-2076774&type=ar

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« Le Télégramme » le 17 huillet 2014

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houat-un-obus-retrouve-sur-la-plage

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Un obus a été retrouvé sur l’île d’Houat. Le service des plongeurs démineurs de l’Atlantique a neutralisé l’engin. La pièce, un obus d’artillerie de 100 millimètres, soit 50 cm de long et 10 cm de diamètre, a été découverte, à marée basse, sur le port. La tête d’allumage était fortement détériorée, ce qui rendait l’engin particulièrement dangereux. Les bateaux au mouillage, proches du site, ont été déplacés et l’accès interdit pendant les opérations. Les plongeurs sous-marins, nombreux ces jours-ci, ont également été écartés du périmètre. L’obus a été pétaradé vers 18 h.

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« Le Télégramme » le 31 huillet 2014

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Le groupe de plongeurs-démineurs de la Marine nationale a procédé à la destruction d’une mine anglaise au large de l’île de Groix. Elle avait été repérée par 25 m de fond une semaine auparavant, au nord-ouest de l’île, au large de la pointe de Pen-Men, par un navire réalisant des relevés hydrométriques.  Les plongeurs ont constaté que la mine de 500 kg et d’une longueur de 2,5 m, datant de la Seconde Guerre mondiale, était toujours intacte. 

http://www.letelegramme.fr/bretagne/groix-une-mine-de-la-seconde-guerre-mondiale-detruite-au-large-de-l-ile-31-07-2014-10280064.php

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« Le Télégramme » le 8 septembre 2014

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mine groix-1

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Un mort, neuf blessés dont l’un au pronostic vital engagé : c’est le bilan de cette soirée entre amis sur une plage de Groix, où un feu de camp a déclenché une explosion mortelle. Une munition datant probablement de la Seconde Guerre mondiale serait à l’origine du drame.  La présence, sur cette plage, d’une munition datant de la Seconde Guerre mondiale ne serait pas une première. Mais la gendarmerie rappelle le seul réflexe qui vaille en cas de découverte de munitions : ne surtout pas les toucher, et composer le 17 pour les signaler.

http://www.letelegramme.fr/cotesarmor/drame-a-groix-une-munition-en-cause-08-09-2014-10329080.php

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Quand je pense que nous nous promenions innocemment sur la plage du Magouëro deux ou trois jours avant la découverte de l’obus…

Nous allons quand même continuer nos balades dans les dunes et les plages

(avec précaution et le regard vigilant) …

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Publié 19 février 2015 par Leodamgan dans Bretagne

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65 réponses à “Pêche d’obus en Bretagne

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  1. Excellent. Merci pour les infos .

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  2. Qui obus boira (je n’ai pas resisté).

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  3. C’est la pêche au gros !

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  4. j’aime mieux les poissons que les obus .. ouf

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  5. Frit, ça doit être moins bon que la sardine…

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  6. C’est souvent que cela arrive.

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  7. Finalement, les requins, ce n’est pas si dangereux, parce qu’ils sont prévisibles!

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  8. et je crois qu’avec la grande marée il y en aura toujours

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  9. Lorsque j’étais jeune, papa nous emmenait dans les bois repérer les obus. Il récupérait les bagues en bronze. Evidemment, nous ne touchions pas à ceux qui étaient intacts ou à demi enterrés. Les bois, dans l’Aisne en étaient truffés mais à l’époque, on ne les signalait pas.
    Par contre, j’ai signalé la grenade trouvée par mes enfants dans de la terre qu’un camion nous avait livré.

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  10. Avec les grandes marées de ce weekend il risque fort d’y avoir d’autres surprises de ce genre. J’avais l’intention d’aller du côté de Gâvres mais trop mal fichue et de plus je suis de permanence à la boutique cet après midi, vu mon état ça va être dur dur…
    Bises à vous deux

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  11. On trouve plus souvent ce genre de choses qu’un galion rempli d’or…

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  12. Incroyable que ces obus soient encore actifs après toutes ces années

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  13. Pardon de te faire peur Mo !!!

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  14. Bon sang c’est impressionnant alors.

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  15. On s’éclate par chez vous … et les obusiers (on dirait un nom de plante, non? ) qui explosent mais pas les obus c’est rigolo je trouve.

    Bombe moment de lecture héhé !

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  16. Il parait qu’on est surveillé par le big machin de la lutte anti terroriste. Il réagit à certains mots comme bombe, obus, grenades…
    Ton blog va être repéré!

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  17. Soyez prudent lors de votre prochaine sortie sur la plage d’Etel ou d’ailleurs ! 😉

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  18. et je peux vous dire qu’on l’a bien arpentée aussi la plage du magouéro
    PS : j’attends les marées de mars pour la pêche à pied dans la petite mer de Gâvres

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  19. Mon grand-père disait : « il ne faut pas trop boire car l’eau bue éclate ».
    Sacré Gaston…

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  20. @ »des obus datant de 1915. » – depuis 100(cent!) ans… ébé, il y en a certainement d’autres, donc: attention, prudence, vigilance!!!
    * * *
    merci-mahalo pour tes comments @ mon terrain de jeux… amicales pensées & à+! Mélanie

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  21. Un obus impressionnant il faut être prudent sur ces plages et heureusement pas de victimes .
    Bises

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  22. J’ai déjà vu des douilles d’obus sculptées et transformées en socle de lampe.

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  23. On est vraiment plus en sécurité nul part. Bonne continuation à vous.

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  24. L’insécurité même sur les plages! J’en suis obusquée!!!
    Qué?

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  25. Hello leo ! Je savais qu’il restait des obus un peu partout sur les plages de Normandie mais nous aussi en Picardie , on est touché !
    il y a dans les champs où se déroulait les grandes batailles pour prendre Paris !!!
    c’est fou ! et je suis d’accord avec Biche , chez ma mère , on avait des objets de déco faits à partir d’obus !
    je ne sais pas si elle les a gardé ! d’ailleurs , je lui poserai la question !

    à très bientôt , Faith°°°

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  26. allez un suppo. et au lit, c’est bon pour la santé et au moins ça ne fera de mal a personne.

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  27. Il y avait quoi sur l’hameçon ?

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  28. Histoire de pêche au brochet…

    Malheureusement, vers le 10 décembre, ce qui devait arriver est arrivé. Béné (l’épouse du narrateur) m’a confié que « cette année, pour le réveillon, elle aurait bien vu un vrai dîner à plusieurs couples ». Je ne saisissais pas précisément ce qu’elle entendait par « un vrai dîner ». Mais je n’avais pas d’objections sur cette modalité de la Saint-Sylvestre.
    Nous avons donc invité deux couples, les Pontgibaud, qui étaient en quelque sorte des abonnés, et les Gros-Claudal, invités en « vedettes américaines ».
    Ces derniers ont tardé à donner leur réponse. Aussitôt leur présence acquise, Béné s’est mise à raconter partout qu’elle allait réveillonner avec un pilote de chasse, puis entre pilotes de chasse. Le commandant Antoine de Gros-Claudal était, en effet, un ex-pilote de Mirages. Il était rentré depuis plusieurs années de sa dernière affectation active à Djibouti. Il faisait un travail de bureau au ministère de la Défense, en attendant la retraite. Petit, chétif et chauve, il était surtout extrêmement effacé. L’enthousiasme érotique qu’il suscitait était uniquement dû à son statut.

    En temps ordinaire, Béné faisait rarement la cuisine. Elle avait retenu du féminisme cette chose simple mais essentielle : s’en tenir à une stricte incompétence culinaire. Cependant j’ai senti que, pour ce « vrai repas », elle caressait l’idée de faire une vraie performance.

    Sur les tables de notre librairie de quartier étaient disposés, à l’approche des fêtes, de nombreux livre de cuisine magnifiquement illustrés. L’attention de Béné a été d’abord attirée par L’Art français du poisson, un livre ceint d’un bandeau rouge portant l’inscription : « Grand prix des cuisiniers de la Marine ». En matière de cuisine, on peut faire confiance en la Marine. Quand on est en mer, loin de tout, la seule chose à faire, c’est de bouffer.
    Sur un second ouvrage, intitulé Un poisson français, était collé un Post-it en forme de cœur. Une écriture ronde y précisait : « Emilie a aimé ». Béné a pris le livre et l’a retourné. En quatrième de couverture, elle a lu : « Cette somme incontournable vous fera visiter dix siècles de passion française pour le poisson… » Béné hésitait : dix siècles ? Etait ce indispensable ? L’auteure du Post-it s’est approchée. Les deux femmes ont parlé à voix basse. Puis Emilie a sorti des rayons un ouvrage plus mince intitulé L’Amour des poissons laids. Sur la couverture, un vilain brochet ouvrait grand une gueule hérissée de dents. C’est en feuilletant ce livre que Béné a opté pour un poisson de rivière. Il apparaissait que dans les maisons françaises on mangeait du poisson de pays, arrosé de vins de propriété. Au fil des pages, Béné s’est convaincue que son repas aurait une connotation aristocratie terrienne. Elle a acheté l’ouvrage et adopté irrévocablement le principe d’un brochet.

    Ce poisson d’un faible intérêt gastronomique, soulevait cependant d’importantes difficultés pratiques. La première était de trouver où en acheter un. Sur les étalages des poissonniers ordinaires, on voit des cabillauds, des lieus, des lottes, etc.., mais pas de brochets. Ensuite on devait imaginer un moyen de le cuire, car il était exclu de le tronçonner ou de le réduire en filets. Finalement, Béné, suivant les recommandations de son album, a décidé qu’on le ferait au court-bouillon, dans un grand fait-tout spécial en forme d’hippodrome. Ce genre de chaudron existait, paraît-il, et on le mettrait à cheval sur deux plaques de cuisson. Restait donc à trouver la bête et sa marmite. Béné m’a chargé de cette double mission.

    Mes recherches sur internet ont été infructueuses. Les mots clés « fait-tout » et « brochet » n’ont rien donné. Il n’était question que de « Richard Berry qui fait tout pour séduire Anne Brochet ». J’ai compris qu’il fallait changer de stratégie. Je me suis adressé à mon poissonnier de quartier qui m’a recommandé à un confrère plus spécialisé. J’ai exposé à celui-ci mon objectif et mes motivations. Puis,de poissonnier en poissonnier, mon argumentaire s’est affiné et j’ai fini par trouver le 19 décembre un beau spécimen surgelé de 1m10 chez un grossiste.
    Au moment de conclure, j’ai reçu un texto de Béné. Elle voulait savoir où j’étais et soulignait qu’il était déjà 17 H. Elle me demandait de ne pas trop tarder, car elle avait invité, de façon impromptue, une amie à dîner. J’ai répondu : « OK » et j’ai remis mon iPhone dans ma poche. Puis j’ai confirmé ma réservation et versé un acompte en attendant de revenir chercher la bête le jour J. J’ai discuté encore un moment avec le poissonnier. Il finissait sa journée et avait réellement envie de parler. Il m’a fait visiter son entrepôt frigorifique. Effectivement, ça valait le coup. Finalement, je l’ai bien remercié et je suis rentré à la maison.

    Extrait de « Précipitation en milieu acide »
    Pierre Lamalattie

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    • Merci pour ce récit, ou plutôt cet extrait. Le style est plein d’humour. Pour avoir cuisiné une fois du brochet, je peux te dire que ce n’est pas évident. En plus, c’est plein d’arêtes! Et le temps de servir les parts aux invités, on mange froid!

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  29. Hé bé cela donne les chocottes ! On se promène tranquille sur la plage qui est en fait un terrain miné par les ancêtres ..
    .Je vais aller admirer tes fleurettes de Février c’est moins dangereux .

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