Projet de rénovation d’un massif à l’ombre.   62 comments

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Nous avons un projet jardinier,

(un de plus)…

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0-plan-ombre

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Projet plus ou moins formalisé ci-dessus.

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.1-avant

Cela concerne un massif plus qu’ombragé…

Un vrai trou noir.

Une galaxie s’y perdrait.

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2dessouchage

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Pour concrétiser le projet de plantation, il faut d’abord déplanter et même dessoucher.

Nous avons éliminé un noisetier (qui a manifesté une résistance passive quoique énergique à ce processus),

un amélanchier (chétif) un viburnum, un tas de jasmins d’hiver qui ne fleurissaient pas à l’ombre,

des géraniums vivaces, du lierre, des mauvaises herbes

et un corète du Japon qui visait des hauteurs himalayennes et ombrageait tout.

(j’ai replanté une partie du corète et du jasmin d’hiver ailleurs).

On s’est retrouvé avec deux bons mètres cubes à mettre aux déchets verts.

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3-plantes-conservees

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On a conservé quelques plantes quand même :

un viburnum « Winter flame » que Marc a taillé en strates afin de laisser passer la lumière,

un cotinus pourpre qu’il a taillé presque en « nuages »,

un laurier-tin au feuillage persistant et à la floraison hivernale,

une très vieille pivoine arbustive qu’on garde pour des raisons sentimentales,

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4-plantes-conservees

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des sédums à replanter mieux,  un chèvrefeuille à floraison hivernale,

une glycine et une passiflore.

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5-vue-densemble

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Néanmoins, cela nous laisse un peu d’espace libre

pour donner cours à notre créativité.

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9-hostas

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Nous envisageons l’achat de quelques hostas

que nous avons déjà essayés chez nous

et qui étaient assez résistants aux limaces,

en particulier le sieboldana au feuillage bleu coriace.

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10-fougeres

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Ensuite, pour un décor permanent, nous mettrons

diverses fougères à feuillage persistant en hiver

de hauteurs diverses (120 cm, 90 cm, 60 cm et 40 cm).

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14-darmera-peltata

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Enfin, nous cherchons une plante à grandes feuilles arrondies comme

Darmera peltata, Astilboïdes,, Pétasites…

Pour l’instant, celles que nous avons vues demandent un sol très humide,

mais nous continuons à chercher.

L’idéal serait une plante:

à (très) grandes feuilles arrondies,

rustique,

au feuillage persistant en hiver,

supportant un terrain sec

et l’ombre.

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Si vous avez des tuyaux…

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Publié 11 août 2013 par Leodamgan dans Aménagement et entretien au jardin d'ornement

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62 réponses à “Projet de rénovation d’un massif à l’ombre.

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  1. Jolie galaxie, toute ombragée soit-elle!! Bon amusement

    Pas de tuyaux mais des couloirs vers le 3è dimension … 😉 Si ça peut aider!

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  2. tout ça dans ce coin quel travail

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  3. C’est incroyable comme c’est joli c’est espace dégagé… Courage
    Bisous

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  4. Bientôt dans les Jardins remarquables ?

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  5. Désolée Mo, je n’ai aucun tuyau à te refiler , seulement des arrosoirs 😕

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  6. Je ne savais pas que les noisetiers faisaient de la résistance. Ils font de très belles cannes. Il est vrai qu’en ce moment les limaces sont actives.

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  7. Je connais un plante brésilienne a très grandes feuilles qui supporte l’hiver doux, mais j’ai l’impression que tu l’a déjà. Tu as essaye Tropicaflore?

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  8. je n’ai aucun conseil à donner , Je viens contempler la création des « maîtres  » ès jardinage …
    Bizz et bon courage 🙂

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  9. Il se passe toujours quelque chose dans le jardin de Mo et Marc…

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  10. « une plante à grandes feuilles arrondies… » mais bon sang, mais c’est bien sûr, ce qu’il vous faut c’est un noisetier !
    🙄

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  11. Plaisir de suivre les aventures du jardin et les cheminements des jardiniers !

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  12. Je vous fais confiance, vous allez trouver… 😉

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  13. je viens de découvrir celui ci Mo : Le Catalpa , avec des feuilles en forme de coeur ! il est beau !!!*

    Sa description : http://www.bakker.fr/produit/catalpa-commun/

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    • J’ai essayé de transformer ce lien en image affichable selon ma méthode habituelle (via « modifier » le commentaire puis « img »…) mais cela ne marche pas. Ce n’est pas un peu le problème que tu as eu avec des images que j’ai voulu insérer dans un commentaire chez toi?

      Sinon, c’est gentil d’avoir cherché, mais on ne voulait pas un arbre, seulement une plante vivace pas trop haute avec de larges feuilles pour contraster avec les fougères.

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  14. je suis modérée Mo !!!

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  15. Salut mon amie mo, je suis en arrêt de travail, j’ai fait une glissade sur mon lieu de travail « un grand écart »j’ai une déchirure musculaire fesse cuisse droite et une entorse au pouce gauche, je ne peux plus m’assoir ni me pencher, je galère un peu !!!!!! Bonne journée, bise a+

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  16. mon projet de rénovation concerne surtout ma personne,
    vaste programme
    si vous avez un conseil?

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  17. http://www.jardin-sec.com/
    Que de changement entre l’avant et l’après.
    Il est nécessaire de faire le vide quelque fois . Cela sera superbe lorsque tout sera terminé .
    Les pétasites sont envahissantes il me semble .
    Chez Filippi il y a les plantes qui vont à l’ombre sèche je te mets le lien mais tu connais sûrement.
    Bises

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  18. Pour répondre à ta question concernant les dipladenia oui je les garde d’année en année sans problèmes .
    Avant les premiers gels je les rentre dans la véranda non chauffée et je ne les arrose plus pendant l’hiver.
    En principe on doit les tailler à la sortie de l’hiver mais comme ils prennent beaucoup de place avec tout le feuillage fait durant l’été je coupe celles qui me gènent sans aller sur le bois bien sûr.
    Les deux pieds rouges que j’ai ont 5/6 ans
    Bises

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  19. C’est incroyable le génie et la passion que vous avez et en plus c’est magnifique à chaque fois.
    Quel plaisir de nous faire partager ces moments.

    Bisous

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  20. Ah! oui, mais là non!! on est dans le professionnalisme, et là j’ai tout à apprendre, donc faut que je lecture avant.

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  21. Sorti du trou noir…enfin la lumière d’une nouvelle Galaxie…je pense aussi que la Nature a besoin d’être maîtrisée de temps en temps, sinon, cela devient la forêt vierge. J’ai vu quelques commentaires sur le Dipladénia, qui est une plante tropicale de l’Amérique centrale et qui fleurit tout l’été chez nous, elle prolifère dans des serres très chaudes mais ne demande pas beaucoup d’arrosage, surtout beaucoup de soleil. Personnellement je n’ai pas de serre et les conserve l’hiver dans un sous-sol où la lumière arrive par une grande lucarne. Le problème, c’est qu’elle met beaucoup plus de temps à fleurir quand on les sort. Une question aux spécialistes: une fois la fleur passée, doit-on couper la tige ou n’enlever que la fleur séchée? Ami Gilbert d’Ahuy.

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    • Je ne suis justement pas très connaisseuse en dipladénias, n’ayant jamais réussi à en garder d’une année sur l’autre. Je vais essayer de suivre le conseil de Marithé (commentaire un peu plus haut)… Pour les fleurs fanées, je n’enlevais que la fleur elle-même.
      Bonne soirée,
      Mo

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  22. Vous faites comme vous pouvez Mo, c’était histoire de changer de style et d’atmosphère, vous avez encore une semaine, hein… 😉

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  23. toujours plein de courage ! moi j’aime beaucoup la plante de la derniere photo, on dirait des feuilles de rhubarbes géantes, par chez moi, il y a un terrain abandonné d’un ancien pépiniériste, ces plantes y poussent comme du chien dent j’adore ! gros bisous à vous deux !
    Soe

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  24. La grande diversité des plantes nous impose qu’on s’assure que l’on utilise bien chacune avec son nom correct.
    Cette précaution est particulièrement nécessaire, étant données la richesse du monde végétal. On connait près de 240 000 espèces de plantes gymnospermes dans le monde et il peut y avoir des consé­quences sur d’éventuelles confusions.

    Créer un langage propre à la botanique ou les mots sont tirés à partir du latin ou, encore du grec reconnu par des accords internationaux et ou ces mots sont traduits dans toutes les langue permet d’atteindre une grande précision en peu de mots.
    Si les professionnels ou les botanistes n’ont pas cette précision, cela peut engendrer des conséquences qui peuvent aller du banal à des répercutions graves.
    Pour les désigner, il existe différents moyens qui vont du nom vernaculaire en passant par les expressions locales.
    Une même plante recevant, selon les traditions, les langues ou les cultures, des noms différents.
    On peut donc trouver sous le même nom des espèces très différentes les unes des autres. Prenons un exemple pour montrer la complexité et la traîtrise de la nomenclature vernaculaire à l’égard des utilisateurs de plantes.
    Une plante s’appelant herbe du foie et qui désigne une plante utilisée pour soigner cet organe, peut être soit Hepatica nobilis, soit Verbena offtcinalis.
    On voit donc la grande précision du mot latin.

    Le langage botanique permet à un professionnel de savoir de quoi on cause si on parle d’une plante dont les feuilles seraient, par exemple oblancéolées rétuses .Ce vocabulaire particulier est nécessaire dans la com­munication entre spécialistes, il l’est moins quand il s’agit de profane.
    Lorsque je travaillais en pépinière et que je devais commander des plantes à l’étranger, aucun risque de confusion était possible en utilisant la langue universelle qui est le latin.
    En commandant 10 calycanthus floridus, j’étais sûr de recevoir mes 10 arbres aux anémones.

    Par contre, ce qui fait parfois sourire c’est que beaucoup de gens utilisent des mots latins pour désigner certaines plantes et quand on leur parle de la même plante mais avec le mot français, ils ignorent totalement de quoi il s’agit.
    Presque tout le monde sait ce qu’est du berberis mais quand on parle d’épine vinette, il se forme de grands points d’interrogations dans leur tête.
    C’est la même chose en ce qui concerne le lonicera. Même si ils ne savent pas que c’est du nitida, ils savent encore moins que c’est du chèvrefeuille arbustif et que certains confondent avec le buis.Il faut dire qu’il se prête aussi très bien à l’art topiaire.
    Le dernier que je citerai est l’hypericum ‘hidcote ‘ qui en fait est du millepertuis arbustif.

    Je ferai juste quelques remarques sur ce que tu dis. Corète est au féminin. On dit de la corète du japon et non pas du corète. Et ‘winter flame’ s’apparente plus à du cornus sanguinéa qu’à un viburnum.
    Et j’ai l’impression, sur ce que je vois sur la photo, que ton cotinus est jute un coggygria et non un cogygria ‘royal purple’ ou un ‘rubrifolius’ Pour l’info des néophytes, le cotinus est appelé arbre à perruques en raison de ses influorescences.

    Pour ta plante magique d’ombre, tu peux essayer un aucuba en choisissant bien ta variété. Sinon en plante sympa d’ombre, j’ai un faible pour la smilacina racemosa. Mais elle disparait l’hiver et réapparaît au printemps.
    Autre pante sympa à laquelle on ne pense pas toujours en plante d’ombre et l’ilex aquifolium en choisissant bien ta variété. Moi, j’aime bien ‘madame Briot’.

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    • Quelle science! On voit que tu as travaillé chez un pépiniériste. Merci pour les rectifications et précisions.

      Tu as raison, c’est un cornus « Winter flame » que j’ai et non un viburnum. Pour mon cotinus, il devient bien pourpre en fin d’été tout de même et avec ses perruques bien coiffées, mais il a été sévèrement taillé lors de ce nettoyage et on ne voit plus que des feuilles verdâtres.

      Pour la plante d’ombre, je voulais une plante basse à larges feuilles arrondies non gélive (contrairement à la gunnera par exemple). Tant pis si le feuillage n’est pas persistant.

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  25. comme plante à grandes feuilles rondes sans entretien et persistantes, tu as le bergénia, et en plus ça fleuri longtemps… gros bisous Mo. cathy

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    • Oui, ça j’en ai. Effectivement ça ferait l’affaire. Je cherchais des feuilles un peu plus grandes, mais ce n’est pas facile. De toute façon, j’ai encore le temps de chercher car je ne planterai pas avant mi-septembre.
      Merci et bises,
      Mo

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  26. Quel chambardement, rien ne vous rebute ! Je viens d’acquérir un bergenia ciliata, les feuilles sont énormes. Bises.

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  27. Darmera, c’est superbe mais ça boit pas mal. En moins gourmand tu as Petasites fragrans, mais ça trace énormément, ce qui en fait un excellent couvre-sol.
    Plus simple, l’Alchemilla mollis, je l’ai vue s’adapter parfaitement à des situations sèches.

    Le catalpa nain n’est nain…que sur les catalogues! Il dépasse toujours la taille escomptée!

    Les Bergenias sont une très bonne solution, mais B. macrophylla serait encore plus intéressant que B. cordifolia.

    De plus, tu peux trouver des variétés d’Hostas à feuilles bien plus rondes, comme ceux de type « mouse ears ». Chez Hosta & Zo, la collection est impressionnante et la production correcte, pas aussi poussée à l’engrais que chez certains de ses concurrents.

    Autres feuilles rondes: les hybrides d’Heuchera, genre ‘Caramel’, ‘crème brûlée’, et toute la série à la noix disponible . Il y a aussi une belle variété botanique, verte, Heuchera cylindrica.

    Quant aux Gunneras (rhubarbes géantes citées plus haut), je te conseille de t’orienter vers G. tinctoria, moins gourmande en eau que G. manicata.

    Si ton sol le permet, les Asarum t’offriront des belles touffes de feuilles circulaires, moins grandes que celles du Darmera, mais c’est déjà ça!
    De toute façon, grandes feuilles = grosse soif.

    Bon courage, si je n’arrive pas trop tard!

    (PS: je suis tombé sur ton blog en faisant une recherche pro, c’est drôle!)

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