Dorade coryphène pêchée à l’île Maurice

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Les dieux nous ont exaucés.

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Ce fut notre point de départ.

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Il faut commencer par s’éloigner des côtes

mais pas trop afin de respecter les règlements

sinon les gardes-côtes qui patrouillent en avion envoient un PV au capitaine

après avoir relevé son immatriculation

(et il y a bel et bien eu un PV…).

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On cherche et on suit  les bandes d’oiseaux * qui suivent les bancs de petits poissons,

sachant:

que les moyens poissons comme les bonites (avoisinant parfois les 5 kg quand même) mangent les petits poissons,

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comme ceux-ci appelés « petits cordonniers »,

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que  les gros poissons pourchassent les moyens poissons

et que nous cherchons présentement un gros poisson.

Tout cela s’enchaîne très logiquement.

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Ici, ce n’est pas mal.

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Evidemment, il faut des leurres pour gros poissons et du gros fil.

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Pour s’en faire une idée : un leurre entre les doigts du capitaine qui le peigne soigneusement.

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Des heures peuvent se dérouler à partir de là

sans pêcher autre chose que quelques bonites

pour passer le temps…

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comme le montre la trace GPS de notre navigation de la matinée

(oui, cette sorte d’arborescence noire qui pousse au nord de l’île).

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Nous étions sur le point de désespérer,

quand, enfin,

une dorade coryphène s’est laissée leurrer.

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La bébête à l’horizontale,

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et à la verticale.

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Les pêcheurs  en ont prélevé un bon morceau

pour nous le donner

(le produit des pêches restant par règlement la propriété

de cette société de pêche).

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Le cuisinier de l’hôtel nous en a préparé une partie le soir-même avec une sauce à la mauricienne    

et le lendemain, le reste grillé avec un autre accompagnement.

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Marc n’a pas regretté ses efforts!

 

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Elle était un peu nerveuse…

 

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*    Ces oiseaux marins sont :

les yéyés  (sternes fuligineuses),

les fouquets  (puffins fouquets),

les “paille en queue”  (???),

les “le boeuf”  (oiseaux de st luc?),

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