La chemise de nuit.
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Je connais la planque des écrits de Marc.
J’avais envie de piocher dedans pour en publier certains,
il rechignait,
mais j’ai réussi à le persuader.
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La chemise de nuit
(Prose à Marc).
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Je me souviens à Paris…
On avait eu pendant quelque temps une jeune gardienne…
pas trop riche, la pauvre qui essayait d’élever seule son gosse…
et qui c’est vrai avait un genre un peu…marginal…
(ce qui lui a coûté sa place car les propriétaires de l’immeuble étaient assez cons…)
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Enfin bon… une nuit, je me réveille… putain..
De l’eau coulait sur les murs et sur le compteur électrique du couloir… une fuite plus haut…
je coupe tout et descend à la loge… il devait être 03h00 du mat…
je sonne… sonne… et au bout d’un moment elle arrive…
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Et je m’en souviendrai toujours car elle m’avait ému…
elle avait une chemise de nuit comme on en voit dans les films…
en nylon rose…. rose et transparente … découvrant la gorge et les épaules…
avec un peu de frous-frous en bas….
et pour que je ne puisse pas voir ses seins à travers… elle croisait ses bras … hauts… sur sa poitrine…
le seul problème c’est que….
(et j’avais fait l’effort de ne pas regarder tellement elle était émouvante… à moitié nue… désemparée… ne sachant que faire…)
le bas de sa chemise remontait… remontait même pas mal… dévoilant le reste….
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Nous étions descendus tous les deux au sous-sol…
et j’avais purement et simplement coupé la grosse vanne d’eau chaude… de tout l’immeuble…
les gens avaient gueulé… des cons je te dis…
mais valait quand même mieux ça que des électrocutions…
l’eau ruisselait depuis le 8eme étage… et descendait à travers les plafonds… longeant les murs…
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Eh oui…ah ,les chemises Baby doll..
Qu’est elle devenue cette petite brune..??
J’espère qu’elle a pu s’en sortir la pauvre…
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Pourquoi je pense à ça ce matin… va savoir…
PS : je signale que cet épisode est réel.
Il date de l’époque où Marc et moi habitions un studio dans un immeuble du XIIe à Paris.
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Hé oui va savoir ! 😉
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Lui seul le sait!
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Mo !!!! Tu dors en pilou pilou ?
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Puis quoi encore? 😯
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Portes-tu une chemise de nuit rose Mo ? C’est peut être pour cette raison que Marc a pensé « à ça » ! En tout cas, continues à le persuader pour qu’il accepte la publication de ses écrits ! bisous
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Non, non… Si tu savais!
Bises
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Maintenant Mo, tu sais ce qui te reste à faire…courir t’acheter une chemise baby doll un peu trop courte.Blague à part, c’est tellement bien raconté…
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🙂
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c’est bon que tu aies pu le convaincre , cette » révasserie » est des plus savoureuse…..
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Ce n’est pas une rêvasserie, c’est du vécu…
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Un début de nouvelle hitchcockienne…
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A cause du ruissellement de l’eau?
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A la place de Mo, je me méfierais… Le coup de la panne à 3 heures du matin avec une jolie donzelle à moitié nue, c’est trop louche. Cette fois, j’ai lu tout ce que les autres ont écrit avant de balancer la purée. Personne n’a évoqué ce doute avant moi. Bon week-end
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Suite au constat du ruissellement de l’eau, j’ai laissé Marc gérer le problème avec la (jolie) concierge. Je n’ai donc que son témoignage pour la suite de l’histoire…
Mais ne cherchez pas à mettre la brouille dans le ménage, hein?
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c’est une histoire d’ Ô !
et y’a pas eu une petite vendetta vengeresse de ta part Mo, genre enfermer Marc tout seul dans la cave toute une nuit en coupant le jus !
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Je n’ai pas vu le film de Kazan. Mais je me souviens très bien de ces chemises de nuit/nuisettes dans les années 70. Toute une époque…
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Comment ça, tu n’as pas vu un film de Kazan, c’est quoi ce travail? Allez, au boulot! 😉
Oui, z’étaient mimi ces nuisettes, n’est-ce pas?
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Elles étaient réservées aux mamans, j’étais un peu trop jeune.
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Crois moi. Tu as eu raison de le persuader.
Cet vraiment bien écrit, tout en finesse alors, continuez de nous en faire profiter.
Bisous
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Alors là… Je viens de te repêcher dans les indésirables! Ton commentaire n’a pourtant rien d’inapproprié…. Bises
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Je veux bien le croire, puisqu’on a eu ça chez nous pour cinq appartements. Mais il n’y eut point de voisine affriolante.
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Ce n’était pas une voisine affriolante mais une concierge affriolante (si, ça existe…)
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Electricité dans l’air?
Brel aurait chanté « Moi, je viens pour le gaz »… histoire de causer.
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Non, nous c’était juste : » Ce n’est que de l’eau, camarade… »
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Il doit y avoir là une référence qui m’échappe 🙂
En la circonstance (d’époque!) on aurait pu dire que d’eau que d’eau… ou que d’Ô que d’Ô (citation célèbre du caporal chef Mc Maquereau, un soir pluvieux de baby doll rose)
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Chanson de Pierre Barouh : « Ce n’est que de l’eau ».
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Suis trop nul! J’adore Barouh – bien que je sois loin d’en tout connaître … l’eau coule sous les ponts …
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èh èh c’est qu’elles étaient inusables ces nuisettes en nylon! ce qu’est devenue la concierge je ne sais pas mais la nuisette doit toujours exister au fond d’un carton de déménagement!
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En tout cas, les miennes, je ne les ai pas gardées… 😉
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