Construire un bassin hors-sol avec déversoir dans une rocaille.

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Nous en sommes là de nos travaux de bassin de rocaille.

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Ce n’est pas fini, bien sûr.

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Au départ,

le bassin de la rocaille était ainsi.

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Il va toujours servir d’une certaine manière.

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Pour faire un bassin hors-sol,

il importe d’avoir un support

stable, solide, imputrescible et indéformable,

qualités qui sont censées être réunies

dans ces lambourdes en bois reconstitué

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(très lourdes en tout cas…).

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Nous avons installé ces lambourdes

dans des encoches que nous avons creusées

dans la bordure de béton de l’ancien bassin

et que nous avons scellées ensuite avec du béton

pour les immobiliser.

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Il faut aussi se procurer la surface QSP de contreplaqué

qualité “marine”

pour fabriquer les caissons qui serviront de base au bassin et au déversoir,

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caissons que voici.

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Au fait, le “déversoir” n’est jamais qu’une variété de fontaine

qui fait couler de l’eau dans le bassin

sous forme d’une petite cascade.

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Les dessous et les bords des caissons

sont protégés de l’humidité ambiante

par du butyl d’épaisseur moyenne.

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Il va y avoir un assemblage de chevrons,

Marc travaille à l’ancienne.

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Certaines parties sont assez complexes.

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Cette armature de chevrons va supporter des planches entourant le bassin et le déversoir.

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Afin qu’elle ne bascule pas,

elle est fixée par des boulons à des piquets d’aluminium enfoncés de 80 cm dans le sol.

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La partie qui entoure le bassin doit contrebalancer

la pression de l’eau sur les côtés.

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Après avoir passé les chevrons au goudron

pour les protéger de l’humidité,

nous avons recouvert l’intérieur des caissons

de feutre et de butyl épais.

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Nous avons fait un coffrage extérieur

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et intérieur pour y enfermer les bords du déversoir.

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Entre ces 2 parois, nous allons couler du béton

après en avoir étalé une couche sur le fond.

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Voilà, le béton est coulé.

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Mais ce béton exerce une poussée qui tend à faire gondoler les planches de coffrage.

Or, une fontaine qui se gondole, ça ne fait pas sérieux.

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C’est pour que les planches aient une certaine rectitude,

au moins le temps du séchage du béton,

que nous avons abondamment usé de serre-joints et cales diverses.

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Naturellement, tout au long des travaux, nous vérifions l’horizontalité des rebords

car l’eau sera de niveau, elle.

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Quelques jours plus tard, c’est le démoulage.

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Entre temps, nous avons emmailloté les chevrons de butyl.

S’ils pourrissent après ça…

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C’est l’instant fatidique de la mise en route.

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Une pompe est installée dans un coin du bassin.

Par le truchement d’un tuyau noir,

elle envoie l’eau à l’arrière du déversoir qui,

conformément à sa fonction,

déverse l’eau dans le bassin sous forme d’un petit rideau.

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Remarque : il a fallu amener l’électricité à la pompe d’une manière assez discrète.

Mais je vous parlerai (peut-être) des travaux d’électricité globalement dans un autre article.

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Marc a installé quelques pierres levées à l’arrière du déversoir.

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Nous ajouterons d’autres pierres

pour camoufler le tuyau et la pompe dans le bassin.

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Et quand nous avons reçu, ce matin, les planches commandées,

tout de suite, pour le plaisir de l’oeil,

nous avons coupé et présenté ces planches.

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Elles ne sont pas encore vissées,

il faut les aligner et les espacer régulièrement.

Il reste à couvrir le dessus des bords du bassin,

à couper proprement en biais les bords des planches

qui sont contre la rocaille,

et… un tas d’autres finitions.

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Mais nous étions contents

ce soir devant l’apéritif.

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